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Blog d'HABEO Art et Estampes

Victor Marie Félix Danvin (1802-1842) peintre en Auvergne

5 Octobre 2009 , Rédigé par Hughes Brivet Publié dans #Artistes peintres en Auvergne

Victor Danvin (1802-1842) :

Expositions d’œuvres sur l’Auvergne :

Reproductions d’œuvres sur l’Auvergne :

« Les bords de la Dore »

Récompenses & distinctions :

Bibliographie :

 

Peintre paysagiste, Victor Marie Félix Danvin est né à Paris en 1802. Entré à l’école des Beaux-arts le 3 septembre 1818, il suit les enseignements de Pierre Guérin (1774-1833) et Guillaume Guillon Lethière (1760 - 1832). Après un passage rapide dans l’atelier de Louis Etienne Watelet (1782-1866), il intègre celui du tout nouveau Prix de Rome, Jean Charles Joseph Rémond (1795-1875). Dès 1829, il parcourt la Suisse et diverses provinces françaises : Savoie, Dauphiné et Auvergne.

Au salon de 1831, Danvin débute avec une « Vue générale de Thiers » ainsi que des « Vue du Puy-de-Dôme » et « Vue du Mont Dore » prises des monts du Forez.

En 1838, il retourne dans le Dauphiné et l’Auvergne.

Professeur à l'école polytechnique, il présente ses œuvres au salon jusqu’à l’exposition posthume de1842.

Suite à une deuxième attaque d’apoplexie, une première l’ayant frappé en février 1840, il part prendre les eaux à Vichy en juillet 1841.

Son épouse, Constance-Amélie née Lambert à Lille le 3 mai 1810, débutera au salon de 1844 avec une « Entrée de Vichy les Bains ».

Fatigué, il poursuit sa route vers Thiers, puis vers Lyon, avant que, malade, il rentre sur Paris.

Danvin décède le 13 février 1842, victime d’une rupture d’anévrisme.

Malgré la brièveté de son existence et la rareté de ses œuvres, les pièces de Victor Danvin trouvent un public sensible à cet « artiste merveilleusement délicat et sensible ».

Plusieurs de ses œuvres ont été reproduites par des graveurs comme Lhuillier ou des lithographes comme Challamel (Le Tréport croix et costumes, 1838, La revue des peintres, imprimée chez Aubert à Paris. Le tableau, acheté par la Société des Amis des Arts, fut tiré au sort et entra dans la collection de la reine).

Constance-Amélie Danvin cesse d’apparaître après le salon de 1848.

1831,    « Vue générale de Thiers » (lors de la prise du Cordon alors que le duc d’Orléans vient de passer en revue la garde nationale avant de se rendre à Grenoble)

« Vue du Puy-de-Dôme »

« Vue du Mont Dore »

1834,    « Église Saint-Vincent, en Auvergne »

1839,    « Cours de la Dore » (aux environs de Thiers)

1841,    « Vue prise sur les bords de l’Allier » (Collection de Jules Janin)

            « Vue prise dans le Forez »

1842,    « Vue du château de Blot » (sur la Sioule, à Menat, Puy-de-Dôme)

            « Vue prise de Thiers » (sur le cours de la Durolle)

Eau-forte : La feuille h. 215*295, au TC 100*162, au CP 165*245mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la cuvette, au-dessus de l’image et centré le titre de la revue « L’ARTISTE », sous le Trait Carré à gauche « Danvin pinx » à droite « L. Lhuillier sc. », en dessous centrées sur trois lignes « Bords de la Dore / Tiré du Cabinet de Mr Jules Janin / Salon de 1841 », en bas à gauche Cachet à froid  de la revue « L’ARTISTE » à droite « Imp. de Bougeard ».

Hist. : Tableau gravé à l’eau-forte par Léonce Lhuillier pour L'Artiste dans le cadre de l’« Album du salon de 1841 », 1841, tome VII, 2e série, p. 240, in-4° ; La peinture appartenant au critique et écrivain Jules Janin originaire de Saint-Etienne (Loire), père de l’auteur du catalogue raisonné des œuvres de notre compatriote, le peintre graveur bourbonnais Marcellin Desboutin (1823-1902).

Bibl. :   Bellier, Auvray, « Dictionnaire général des Artistes de l’École Française », 1882, vol.1, p.1046.

Inventaire du fonds français après 1800. Bibliothèque nationale, Département des estampes. Vol.14, 1967, pp.319-320, n°8 (Côte Ya1 7).

Notre épreuve : Cachet à froid  de la revue « L’ARTISTE » dans la cuvette, bien prononcée, en bas à gauche. Toutes marges mais inégales avec un accroc (infime) dans la marge droite sans atteinte à la cuvette. The plate h. 81/5*116/8, the view 315/16*63/8, 61/2*95/8 in.

Thème : Il s’agit, en fait, des bords de l’Allier ainsi que le corrige le texte accompagnant la publication « Le paysage de Danvin… est une des choses les plus fines et les plus délicates que nous connaissons de cet habile artiste. Le site est très heureusement choisi et d’un effet fort agréable… il nous semble que l’esprit et la finesse sont les deux qualités dominantes de cette composition, qui est peinte d’ailleurs avec habilité… cette petite composition… de l’élégante et curieuse collection de M. Jules Janin et que le graveur, M. Lhuillier, a comprise et traduite avec une fidélité remarquable et bien sentie » (Album du salon de 1841, vol.7, p.242).

Dans la nécrologie que lui consacre la revue L’Artiste, l’auteur évoque, pour ce salon de 1841, une « œuvre d’une brillante exécution » la « Vue de la ville de Pont du Château ». Il m’est difficile de reconnaître l’église Sainte-Martine, et, je n’ai pu retrouver, ni sur place ni dans l’ouvrage de Pierre Mondanel pourtant riche en documents « L’Ancienne batellerie de l’Allier et de la Dore » (Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont-Ferrand, n°47, 1975, Imp. de Bussac, Clermont-Fd), l’endroit d’où l’artiste aurait situé sa vue. La présence du bac semblerait indiqué une position entre Dallet et Pont du Château ; le second bac étant situé plus en aval, à la hauteur de l’ancien port de saint-Aventin sur la commune de Beauregard l’Évêque, l’église Sainte-Martine devrait figurer alors à droite de la rivière. Des observateurs mieux avertis sauront peut-être apporté une précision…

 

Beraldi comme les contributeurs (Jacques Lethève & Françoise Gardey) de Inventaire du fonds français du Département des estampes sont assez discret sur le graveur Lhuillier. Beraldi ne cite le graveur qu’en note de bas de page et ignore même cette gravure.

  

A ce salon de 1841, on note d’autres vues d’Auvergne comme :

« Environs de Clermont » par Léon Fleury (XIXe) Salon de 1841

« Vue prise en Auvergne, effet du matin » par Louis-Antoine Maille Saint-Prix (1796-1864) Salon de 1841  L’Artiste, 1841, tome 7, p195.

 

 

1833,    Médaille d’Or

1836,    Médaille de 3ème classe

            Musset, « Salon de 1836 », Revue des Deux-Mondes, 1836, p.168.

            A. Barbier, « Salon de 1837 », Revue des Deux-Mondes, 1837, p.168.

            Frédéric Mercey, « Le Salon de 1838 », Revue des Deux-Mondes, 1838, p.402.

            L’Artiste, 1841, pp.195, 242.

            L. B. « Nécrologie », L’Artiste, 1842, p.165.

            Bellier, Auvray, « Dictionnaire général des Artistes de l’École Française », 1882, vol.1, pp.338-339.

            Nicolas Chabrol, « Répertoire des peintres de l'Auvergne et artistes auvergnats du dix-neuvième siècle », thèse de nouveau doctorat sous la direction du Professeur Bruno Foucart, Université de Paris IV Sorbonne, 1990.

 

Cette notice s'inscrit dans notre essai d'un "Index des peintres en Auvergne et Bourbonnais". Si vous disposez de documents, informations ou oeuvres, vous pouvez nous contacter par courriel en cliquant sur ce lien ou en recopiant l'adresse à partir de votre messagerie.

Voir notre Catalogue des oeuvres disponibles. Suite achat de lots ou doublons dans ma collection personnelle, des ventes ou échanges d'oeuvres (peintures, dessins, estampes) de Danvin ou Lhuillier peuvent être en cours.


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