Le peintre Utrillo en Auvergne
Maurice Utrillo (Paris, 26 décembre 1883 † Dax, 5 novembre 1955) est venu plusieurs fois en Auvergne à Néronde près de Courpière (Puy-de-Dôme) invité par le critique Gustave Coquiot (1865 † 1926) et son épouse Anaïs-Marie Bétant dite Mauricia de Thiers (Thiers (Puy-de-Dôme), 20 juin 1880 † Othis (Seine-et-Marne), 14 septembre 1964) qui y possédaient un manoir[1] où le couple recevait, l’été, leurs amis écrivains et peintres dont Henry Epstein (Łódź, 1891 ou 1892 † 1944), André Utter (1886 † 1948), Suzanne Valadon (1865 † 1938) ...

Quelques œuvres peintes par Maurice Utrillo témoignent de ses séjours :
« Pavillon Sévigné ». (1934) Hst sur toile datée. Hist. : Exposée à la Galerie Charpentier à Paris en 1959 sous le n°92 « Cent tableaux par Utrillo ».
« L’Église de Néronde ». Peinture.
« Le château de Néronde en Auvergne ». Hst, 457* 609 mm, qui est apparue sur le marché de l’art à Budapest.
« Château de Néronde (Auvergne) ». Gouache, signée et titrée, c. 1936-37, 485*630 mm. Estimée à $19,000 (Drawing Society, 1979, Vol. 1, S-35, n°452).
« Besse (Puy-de-Dôme) ». Vue animée du village et de son clocher sous la neige. Gouache, titrée en bg, Signée et datée en bd NOÊL 19.
« La Chapelle romane de Murat (Cantal) ». Hst, Sdbd, « Maurice, Utrillo, V, 1936 », située en bg « Murat - (Cantal) - La Chapelle Romane de Bredons », 463*550 mm. Provenance : Dr. Albert Hadida ; Galleria Tega, Milan. Coll. Privée à partir de 1987. Enchère : Adjugée GBP 37,500 pour une estimation à 30,000 / 40,000 GBP, Christie’s (Londres), 5 février 2014, lot n°481.
Utrillo exposa du 12 au 30 avril 1929 une « Cathédrale de Moulins » à la galerie Le Portique, Paris) « Exposition des Cathédrales et des Églises peintes par Maurice Utrillo ».
En 1956, le Premier festival de peintures et de sculptures de Vichy est dédié à la mémoire de Maurice Utrillo (salle Majestic, 28 juillet-18 août 1956).
Bibl. : Marcelle Berr de Turique, Une vie de travers, Laffont, 1982, 331p. ; HBVICHY ; Gustave Coquiot, Maurice Utrillo, A. Delpeuch (Paris), 1925, (125 p.- [6] p. de pl.) ; Claude Francolin, La vie passionnée de Maurice Utrillo, Seghers, 1960, 388p. ; Dr. Walter « Utrillo a-t-il planté son chevalet à Vichy en 1934 ? » in SHAVE, n°61, 1959, pp.306-307 ; Alain Woodrow, La femme bilboquet Biographie de Mauricia de Thiers, éditions du Félin, 1993, 207 p.
Cet article est une compilation des notices consacrées à Utrillo dans trois ouvrages entrepris lors du « confinement » : Essai d’un Dictionnaire des Artistes et Peintures en Livradois Forez, Essai d’un Dictionnaire des Artistes et Peintures dans le Cantal, et, Essai d’une Iconographie de Murat (Cantal). Toute référence à cette publication est libre SOUS CONDITION de la mention © hughes brivet – alcesteart.com.

[1] Les séjours thiernois du couple sont racontés par Gustave Coquiot dans son livre Vagabondages à travers la Peinture et les Paysages, les Bêtes et les Hommes (1921, Ollendorff) illustré par Epstein (Łódź, 1891 ou 1892 † 1944) venu trois fois à Néronde et qui réalisa un portrait de Mauricia exposé à la galerie Hodebert (174, faubourg Saint-Honoré à Paris) en 1929.