Album Dessins 20e
Dessin préparatoire à l’encre et crayons de couleurs pour une publicité du célèbre restaurant gastronomique LE COQ HARDI à Bougival en Seine et Oise, sur la route des Impressionnistes, en bordure de la Nationale 13. NS. Un coq de face, les ailes déployées, claironne, le chef tourné à se droite, au-dessus d’un plateau de victuailles, entouré de banderoles avec les inscriptions en bleu en haut HOSTELLERIE du COQ HARDI à BOUGIVAL, en bas GRAND PARC et TERRASSE | MENU | SALONS PARTICULIERS. L’ensemble s’inscrit dans un cadre indiquant, en noir : en haut TELEPHONE BOUGIVAL 143, à droite DEJEUNERS ET DINERS SUR COMMANDE, en bas FRANCIS BONNERUE PROPRIETAIRE, à gauche MAISON OUVERTE TOUTE L’ANNEE. Dim. : Feuille 265*207 mm, sujet 221*165 mm.
(St Etienne, 9 avril 1890 † Golfe-Juan, 13 février 1968)
Marcel Féguide étudie à la Grande Chaumière avant d'obtenir le Grand Prix de Rome en 1907. Il expose pour la première fois à Nevers en 1927. Après avoir épousé, en 1928, Marie Jalinaud, native d'Objat en Corrèze, le couple s'installe à Paris où Féguide occupe un atelier rue Vaugirard. En 1939, ils se fixent à Eygalières en Provence où Féguide est inhumé. Nombreuses oeuvres dans les collections publiques ou privées. Une rue de Saint-Etienne porte son nom.
Dessin à l’aquarelle, à vue 260*200 mm. Titré et signé en bd. Encadré, 52*44 cm.
Dessin Gouache, NS, à vue 32*25 cm. Encadré 515*390 mm. Photo.
Peintre et graveur français d'origine américaine, Harry Bernard Goetz (New York, 29 septembre 1909 † Nice, 12 août 1989) est l’inventeur à la fin des années 1960 de la technique de la gravure au carborundum. Goetz a exposé deux fois à Vichy : en 1977, invité par le Centre Culturel Valery Larbaud ; en juin 1986, invité par la galeriste Maria Piras et son Association pour la Recherche et la Promotion de l'Art Contemporain (ARPAC).
Dessin, feutre sur papier. Dim. : 300*375 mm, Sbg, feuille extraite d'un carnet à dessin (dentelure à gauche), pliure au coin inférieur gauche. Pièce offerte par l'artiste M… C… propriétaire de son cabanon au Cannet, dominant la baie de Cannes, où il passait les mois d’été. Provenance : P… L…, arrière-petit-fils de la logeuse de l’artiste.
Dessin. Dim. : 325*250 mm, Sbg, feuille extraite d'un carnet à dessin (trace de découpe en haut), salissures sur le bord gauche. Pièce offerte par l'artiste M… C… propriétaire de son cabanon au Cannet, dominant la baie de Cannes, où il passait les mois d’été. Provenance : P… L…, arrière-petit-fils de la logeuse de l’artiste.
(Surabaya (Indonésie), 18 octobre 1923 † 1996)
Beau dessin au crayon, sbd, du peintre, dessinateur et sculpteur hollandais Jan Cornelis Van Holthe. Dim. : passe-partout 410*440 mm, le dessin 195*135 mm.
Dessin au Fusain, en bas au crayon, titré La maison de Nicolas Flamel – Paris, signé et daté, 60*48 cm.
(Nogent-sur-Marne, 11 décembre 1891 † 1965)
Demi-sœur du graveur Henri Gabriel Ibels dont elle est l’élève ainsi que de sa mère hollandaise, de Paul Bornet et de Bernard Naudin, Louise Ibels grave sur bois et surtout à l’eau-forte ainsi qu’à l’aquatinte des pièces exposées aux salons (des Indépendants, des Artistes Français, de la Gravure Originale en Noir, du Trait) dont « Cour de ferme en Auvergne » (Aquatinte, 1946, IFF1800, n°23b). Elle illustre John Gay (avec Paul Baudier), Léo Larguier, Gérard de Nerval, Verhaeren, Zola. Bibl. : Bénézit, vol. 7, p.317 ; IFF1800, vol. 11, p. 26-28.
Dessin, Lavis à l’encre par Louise Ibels. En bas au centre, titré Les Cévennes, SDbd Louise Ibels 1930, Au verso sur le carton d'encadrement étiquette avec mentions manuscrites à l'encre Dessin teinté de Louise Ibels | L'étang Cévennes. 1930. | [très admiré, m'a-t-elle dit, de feu son frère, Jean I.].
Dessin à l’encre. Dim. : 185*330 mm (sans marge). Sbd Louise Ibels, Au verso sur le carton d'encadrement mention manuscrite à l'encre Le chemin sur le plateau | (Cévennes).
Dessin à l’encre et lavis
par Louise Ibels. Dim. : 225*275 mm (sans marge). Sbd Louise Ibels et au dos mot(s) caché par un encollage suivi de 3 sept 35, Au verso sur le carton d'encadrement mention manuscrite à l'encre St Cirgues | (Haute-Loire) | La vielle église | 3 sept 1935.
Dessin à l’encre. Dim. : 170*202 mm. SDbd Louise Ibels / 1940, Au verso sur le carton d'encadrement mention manuscrite à l'encre Le chemin sur le plateau /(Cévennes).
(Viareggio (Italie), 26 janvier 1921 † 7 novembre 1992)
Lionello Lévy dit Nello Lévy, fils du peintre Moses Lévy chef de file de l’École de Tunis, fuie l’Italie fasciste avec sa famille en 1935 pour la Tunisie où il s’initie à la peinture et à la céramique. Lors de son séjour à Florence de 1955 à 1957 Nello Lévy évolue vers une peinture plus abstraite. Après l’Indépendance de la Tunisie, il s’installe définitivement en 1962 en France où il découvre de nouvelles techniques dont les collages avec Bernard Mandeville. Son atelier est dispersé le 14 octobre 2013 sous le marteau de Me Jean-Marc Delvaux à Drouot (Paris).
Acrylique sur papier, le sujet (90*115 mm), daté et signé en bg vers le centre 74 Nello Levy. . Voir.
(Paris, 17 mai 1849 † Besse-sur-Issole, 11 février 1926)
Frédéric Montenard est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Pierre Puvis de Chavannes. Il expose dès 1872 au Salon où il présente régulièrement des paysages et des marines. En 1873, Frédéric Montenard fonde l'atelier des beaux-arts de Toulon avec les peintres Eugène-Baptiste Émile Dauphin, Gustave Garaud et Octave Gallian. En 1890, reçu chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire, il participe, avec Puvis de Chavannes, à la création de la Société nationale des beaux-arts. Montenard se fixe définitivement après la Première Guerre mondiale au château de la Croix de Bontar à Besse-sur-Issole. Il est nommé peintre officiel de la Marine en 1921. Musées : Besse-sur-Issole, Brignoles, Chantilly, La Rochelle, Marseille, Nîmes, Paris, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Sées, Toulon.
Dessin à l'encre sur papier par Frédéric Montenard, au crayon titré en bg, sbd. Dim. : 194*282 mm. La vallée de la Vallouise, ou la Vallouise, est une vallée des Alpes françaises du massif des Écrins, département des Hautes-Alpes, région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle se situe dans le Briançonnais.
(Vallon-en-Sully, 1er décembre 1873 † Paris, 23 octobre 1955)
Après l'École des Beaux-Arts de Bourges, Eloi-Lucien Pénat entre à l'école des Beaux-Arts de Paris dans les ateliers du peintre Léon Bonnat et du graveur Jules Jacquet et obtient en 1902 le 1er Grand Prix de Rome en gravure. Vice-Président de la Société des Artistes graveurs au burin, Pénat participe à la fondation de la Société de la Gravure Originale en noir en 1913 avant d’être enrôlé lors de la Première Guerre Mondiale, de janvier 1916 à janvier 1919. Il expose au Salon des Artistes Français où il obtient diverses récompenses : Mention honorable (1896), Médaille de deuxième classe (1909), Médaille d’honneur (1930, La Femme à la coiffe). En 1926, l’Académie des Beaux-Arts lui décerne le prix de la Société française de gravure pour Le Christ d’après Bonnat. Officier de la Légion d’Honneur en 1938 (notice c-104876 ; Chevalier depuis le 22 août 1926), Pénat enseigne à l’école Nationale des Beaux-Arts de Paris, de 1934 à 1944, en charge de l’atelier de gravure en taille douce dès 1937. Bibl. : Marie-Anne Carade Lucien Pénat 1873-1955 peintre, dessinateur, graveur, Association des Musées Bourbonnais, 2007, 48 p. ; Clémenson, « Lucien Pénat, peintre et graveur » in Cahiers du Centre, Moulins, 1920 ; André Guy « Hommage à Lucien Pénat » in Les Cahiers Bourbonnais, HS, n°3, p. 21-26.
Dessin au crayon noir et couleurs de Lucien Pénat, Sbg, 350*234 mm. Contrecollé aux coins sur carton blanc 410*295 mm, inséré sous portfolio avec fenêtre 475*345 mm.
(Paris, 10 octobre 1924 † 21 mars 2004)
Fille d’un prince circasien (Caucase, Russie), tragédienne, écrivain, Monique Tchemerzine dite Ludmila Tcherina a été également peintre et sculptrice et exposa dès les années soixante. Roger Garaudy a décrit les aspects mystiques du corps de la danseuse Ludmilla Tcherina.
Maurice Vaumousse (Paris, 30 octobre 1876 † 25 novembre 1961) Maurice Vaumousse apprend, très jeune la musique, et suit les cours de l’école des Beaux-Arts de Rouen avant de devenir un des premiers élèves de l’Académie libre du peintre rouennais Joseph Delattre (1858 † 1912) dont il deviendra l’ami. Violoniste dès 1901 au Théâtre de Rouen, il participe aux saisons estivales de Berck et Dunkerque où il fait connaissance du chef d’orchestre du Casino de Vichy qui l’embauche à partir de 1906. Vaumousse y joue jusqu’en 1914 avec pour chef Philippe Gaubert, Paul Paray… En 1906, il participe pour la première fois au Salon des Artistes Rouennais. Mobilisé en 1914, il ne reprend ses activités de violoniste et peintre qu’en 1919. Tous les étés, il joue à Vichy où il est surpris par la guerre en 1939. Il y demeure jusqu’en 1942, année de son retour à Rouen. Durant cette période, de 1919 à 1939, le peintre Vaumousse expose tous les ans au Salon des Artistes Rouennais et dans des diverses galeries (Galerie Moderne (Rouen, 1921), Galerie de Lille (à partir de 1922), Galerie Simonson (Paris, 1925), Galerie Sélection (Rouen, dès 1925). Musée : Paris (Musée du Luxembourg). Bibl. : Bénézit, p.74 ; Charles Kunstler in Le Figaro Artistique de mai 1928 ; Schurr, t. IV. Voir Album Vaumousse.