Psyché, L. Flameng (1831-1911) d’après A. de Curzon (1820-1895)
Gravure au burin ; La feuille h. 278*204mm, au TC 203*125, au CP 245*180 ; Sous le Trait Carré à gauche « A. DE CURZON PINX » et à droite « L. FLAMENG SC », en dessous « SALON DE 1859 », en bas à gauche « Gazette des Beaux-arts » et à droite « IMP. A. DELATRE ».
Hist. : Publiée dans la Gazette des Beaux-arts de mai 1859 (Nota : Lors de sa publication, l’épreuve est vendue 2 fr avant la lettre, 1 fr après la lettre). Le tableau (Huile sur toile, 159*96cm) est exposé à la Mairie de Sermaize-les-Bains.
Bibl. : Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle, vol.6 pp.101-134, Catal. Flameng n°189.
Thème : Episode d’un conte d’Apulée. Psyché, victime de la rancœur de Vénus, revient des enfers où elle est allée chercher la boîte qui contient la beauté de Proserpine.
Il s’agit de la première et unique œuvre d’Alfred de Curzon reproduite en hors texte par La Gazette des Beaux-arts qui demande ce travail à son graveur de la première heure : Léopold Flameng. Cette gravure illustre le deuxième article de Paul Mantz sur le « Salon de 1859 » (15 Mai 1859 pp.193-208) :
« Par un don précieux et qui semble devenir rare, M. de Curzon s’essaie avec une habileté presque égale en des genres divers… La Psyché… nous fait faire un pas de plus… dans la grâce. M. de Curzon a rajeuni pour un instant l’une des plus jolies pages du vieux conte d’Apulée (Ndlr : IIème s. après J. C.)… Cette création de M. de Curzon est très poétique et très délicate : sans être belle, sa Psyché est charmante, et l’on voit flotter sur son rayonnant visage, des clartés, des reflets, des transparences, qui font de cette blanche figure ce qu’elle est dans la Fable, le vivant symbole de l’esprit ».
Emile Cantrel, pour L’Artiste note « M. de Curzon, le peintre charmant de Psyché, a aussi exposé des paysages qui ne le cèdent pas en grâce, en fraicheur, en sentiment, aux plus jolies figures de cet élégant néo-grec » (1859 p.83).
Le Magasin Pittoresque retient, lors de ce Salon, une autre description poétique d’Alfred de Curzon les « Femmes de Mola di Gaète » qu’il fait graver par Chevignard (1859, p.408).
Cette année là, Flameng expose au Salon une eau-forte, le portrait de « Madame la Comtesse d’Agoult » (n°3558 du livret) qui retient l’attention de Clément de Ris, critique de L’Artiste.
La Gazette des Beaux-arts publiera également :
« Alfred de Curzon » (octobre 1896, pp.273-284) sous la plume d’Emile Michel.
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