Flore artificielle, eau-forte de L. Legrand (1863-1951)
Eau-forte originale : La feuille h. 279*186mm, au TC 235*154, au CP 245*164. Dans la planche, titre en bas à gauche et signature en bas à droite dans la jupe.
Hist. : tirée pour La Gazette des Beaux-arts, septembre 1896.
Peintre, Aquarelliste, Pastelliste, Graveur à l'eau-forte et à la pointe sèche, Lithographe, Illustrateur, Louis Auguste Mathieu Legrand, né à Dijon en 1863, multiplie tous les moyens d'expression avec une égale aisance quand il ne fait pas œuvre novatrice. Aussi, Beraldi le qualifie de « virtuose de la taille-douce ».
En 1896, son biographe Erastène Ramiro recense déjà quatre-vingt quinze eaux-fortes et dix-sept lithographies à l'actif de cet artiste, jeune trentenaire, qui débuta dans l'illustration aux côtés de Willette et Forain pour Le Courrier Français. Ces gravures sont biens souvent réunies en albums : « Le Cap de la Chèvre » avec quatorze lithographies sur des sites bretons, « Cours de danse fin de siècle » onze eaux-fortes illustrent le texte d'E. Ramiro, « Les Petites du ballet » suite de douze eaux-fortes...
De même, l'œuvre Legrand ne se restreint pas à un genre, sa vision s'étend des modernités parisiennes à la vie, quotidienne et traditionnelle, des paysans ou des marins, contribuant ainsi à « reconstituer le visage d'une époque » comme l'écrit Claude Roger-Marx qui ajoute « Legrand n'a pas été sans subir l'érotisme et le satanisme de Félicien Rops (note : dont il a été l'élève après l'Ecole des Beaux-arts de Dijon), atténués par les influences de Degas et de Lautrec ». Louis Legrand sait remonter le temps pour étaler ses convictions puisées dans le Nouveau-Testament et nous émeut pour le moins avec Le Christ ou sa vision mystique et personnelle de la Mater Inviolata.
Louis Legrand expose régulièrement de 1899 à 1913 puis en 1922 et 1944 dans les salons de la Société Nationale des Beaux-arts ou les expositions de la Société des Peintres Graveurs Français ainsi qu'à l'Exposition Universelle de 1900. Legrand décède en 1951 à Livry-Gargan.
Bibl. :
Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle, 1889, vol.9, pp.88-92.
Roger-Marx, La gravure originale au XIXe siècle, Somogy, Paris, 1962, pp.171, 173.
Dugnat, Pierre Sanchez, Dictionnaire des graveurs, illustrateurs et affichistes français et étrangers 1673-1950, Ed. de L'Echelle de Jacob, Dijon, 2001, vol.3, pp1501-1504.
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