Pâturage, eau-forte de Servin (1868) d’après Brascassat
Eau-forte : La feuille h. 188*273mm, au TC 111*157, au CP 151*199. Sous le Trait Carré à gauche « Brascassat del. » à droite « Servin sculp. », en dessous « PATURAGE », en bas à gauche « Gazette des Beaux-arts » au centre « (Collon de Mr De Boissieu) », à droite « Imp. Delâtre, Paris ».
Bibl. : M. de Saint-Santin, J.-R. Brascassat, La Gazette des Beaux-arts, 1868, pp.562- 586. Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle, 1892, vol.12, p.27, n°1 du catalogue.
Hist. : Le tableau de Brascassat, « Le Pâturage » est exposé au salon de 1837.
Amédée-Elie Servin (1829-1886)
« M. Servin est un véritable artiste : il ne s'attache pas à une spécialité : qu'il peigne des animaux marchant au soleil, ou des paysans dans leur tournure rustique, il trouve toujours de fines observations unies à un vrai tempérament de peintre » René Ménard, « Salon de 1870 », La Gazette des Beaux-arts, juillet 1870, p.40.
Jacques Raymond Brascassat (1804-1867)
Plus peintre de figures animalières que paysagiste, Jacques Raymond Brascassat est né à Bordeaux le 30 août 1804.
Dans cette ville, il est successivement l'élève de Lacaze, de Dubourdieu, de l'Ecole municipale de Bordeaux dirigée par Pierre Lacour (1773-1860), de Théodore Richard (ancien géomètre en chef du Cantal, 1782-1859) avec lequel il peint dans l'Aveyron, avant d'entrer, le 11 avril 1825 à l'école des Beaux-arts de Paris dans l'atelier de L. Hersent chez qui il prépare le concours du paysage historique dont il obtient le second grand prix. Il part cependant pour l'Italie aux frais de la liste civile grâce à la duchesse de Berry.
Il débute au Salon de 1827 où il obtient une médaille de 2ème classe qu'il transforme en médaille de 1ère classe lors de sa deuxième participation, Salon de 1831. Sa troisième participation, Salon de 1833, bien que non récompensée est décisive dans sa carrière. Brascassat présente quatre œuvres, dont une lithographie en collaboration avec Bour et Le Pâturage (exposé au Salon de 1837), grâce auxquelles il est fait chevalier de la Légion d'Honneur, le 8 août.
Il est intéressant de comparer la vision du divin bovidé par Brascassat à celle par Fragonard (1732-1806) au travers de L'Abreuvoir interprété par Ricardo de Los Rios (1846-1929).
Absent des salons à partir de 1845, il ne réapparait qu'à l'Exposition Universelle de 1855 où il obtient une seconde médaille de 1ère classe.
Paralysé fin 1864, il décède le 28 février 1867.
Voir notre Catalogue des oeuvres disponibles, des ventes de gravures d'après Brascassat ou de Servin peuvent être en cours.
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