François-Louis Français, interprète du peintre orientaliste Marilhat
n°29 Souvenir de la campagne de Rosette (Basse-Egypte)
n°75 Crépuscule ou Un marécage près de la Dore
n°111- Paysage d'Auvergne, Louis Français
n°127 Une ville d'Egypte au crépuscule,
Alors que Beraldi ne cite que deux traductions, « Bords du Nil » et « Le Gué », de François-Louis Français (1814-1897) d'après le peintre orientaliste auvergnat Prosper Marilhat (1811-1847), Danièle Menu en recense cinq. L'étude de ces gravures reprend la classification utilisée par D. Menu dans son Catalogue (édition de 1978, suite de la thèse de 1972).
n°29 Souvenir de la campagne de Rosette (Basse-Egypte)
Le tableau, qui n'a pu être localisé par D. M., est dénommé sous trois autres appellations : « Une mosquée, site de la Basse-Egypte » - « Une mosquée de la Basse-Egypte » - et, à tort selon D. M., « Mosquée du sultan El Hakem au Caire ». Exposée au Salon de 1835, la toile (200 * 280 mm) lui vaut la Médaille d'or. Par ailleurs, elle est le sujet de l'une des deux seules eaux-fortes originales de Marilhat publiée dans la revue « L'Artiste » de 1835.
F. L. Français lithographie cette vue sous le titre « Souvenir de la Basse-Egypte » pour « Les Artistes Anciens et Modernes » tirée par Bertauts en 1853 (planche 49).
n°75 Crépuscule ou Un marécage près de la Dore
Cette toile ne nous est connue que par un pastel, et, la lithographie de Français tirée par Bertauts pour « Les Artistes Contemporains » en 1846. La Dore est une rivière proche du château de Sauvagnat dans la commune de Vinzelles (Puy-de-Dôme) où Marilhat passe son enfance.
Dite aussi « Le Gué », cette toile n'a pas été localisée par D. M. Citée par Beraldi, la lithographie de Français est également tirée par Bertauts pour « Les Artistes Anciens et Modernes » en 1853 (planche 81).
Non localisée, la toile, également dénommée « Paysage du Berry » « Paysage italien » « Moutons », est traduite par Français pour « Les Artistes Anciens et Modernes » tirage de Bertauts en 1850-1851 (planche 13).
n°127 Une ville d'Egypte au crépuscule,
Dite aussi « Bords du Nil », la toile non localisée voisine, lors du Salon de 1844, avec « Vue prise en, Auvergne, effet d'Orage » qui sera gravée par Georges de Lafage-Laujol (1830-1858) sous le titre « Paysage » (Imp. Bertauts).
Injustement nommée par Bellier « Souvenirs des bords du Nil », elle est lithographiée par Français sous le titre « Bords du Nil » (Imp. Bertauts, 1862).
Aucune des interprétations par Français des œuvres de Marilhat ne fut exposée dans un quelconque salon.
Bellier, Auvray, « Dictionnaire général des Artistes de l'Ecole Française », vol.1, pp.581-582, 1882 ; vol.2, p.31, 1885.
Beraldi, « Les graveurs du XIXe siècle », 1887, vol.6, pp.163-164.
Danièle Menu, « Prosper Marilhat (1811-1847) Essai de Catalogue », Mémoire de maîtrise, Faculté des Lettres de Dijon, manuscrit, 1978, vol.2, (près de 250 œuvres recensées), pp.34, 97, 146, 147, 176.
Lydia Harambourg, « Dictionnaire des peintres paysagistes français au XIXe », Ides et Calendes, 1985, p.152.
Janine Bailly-Herzberg, «Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, Arts et Métiers Graphiques», 1985, p.214 & ill.
Gaïté Dugnat, Pierre Sanchez, « Dictionnaire des graveurs, illustrateurs et affichistes français et étrangers, 1673-1950 », Ed. de L'Echelle de Jacob, Dijon, 2001, vol.2, p.942.
Voir également
Anastasi interprète de Marilhat.
Charles Carey (1824-1897), interpréte de Marilhat
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