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Blog d'HABEO Art et Estampes

Le Bourbonnais vu par Schlumberger

7 Août 2009 , Rédigé par Hughes Brivet Publié dans #Artistes peintres en Auvergne

Busset Le Château, cour intérieure

Montluçon rue des Serruriers et Eglise Saint Pierre (XIIe siècle)

Moulins La Cathédrale, Motifs du côté sud

Moulins Hôtel Demoret et Chapelle Babute

Moulins Jacquemart et sa famille

Moulins Vieille maison du XVe siècle

Vichy Le Casino

Vichy Le Chalet de l'Empereur

Vichy L'Eglise Saint Blaise

Vichy La Maison du Baillage

Vichy Parc et Source des Célestins

Vichy Le Pavillon Sévigné

Vente de gravures de Schlumberger sur notre e-shop HABEOESTAMPART.

 

Les vues gravées du bourbonnais par Gustave Schlumberger peuvent être datées du début du XXe siècle. Deux vues nous donnent des indications : L’église Saint Blaise est représentée sans le bâtiment attenant, l’église Notre-Dame-des-Malades construite en 1925. Le Viaduc des Fades, qui enjambe la Sioule dans le Puy-de-Dôme, a été totalement achevé le 11 septembre, et inauguré le 10 octobre 1909. Nous verrons que des détails dans certaines gravures permettent une datation.

Ces deux dates nous permettent d’éliminer le Schlumberger cité par Bénézit comme étant né en 1802 à Mulhouse et mort en 1862 à Zurich. Suite aux informations communiquées par les descendants du graveur nous devons exclure, également, le graveur né en 1844 et mort en 1929.

Gustave Schlumberger est né le 16 septembre 1869 et décédé le 6 mai 1962.

 

 

Busset Le Château, cour intérieure

Eau-forte originale : La feuille h. 90*142, au TC 78*123mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la planche en bas « G Schlumberger » « Busset Le Château, cour intérieure » « eau-forte originale ».

Nos épreuves : Une en couleurs signée au crayon sous le TC à droite, la seconde en noir et blanc avec la lettre mais sans la signature.

Remarquez, à la droite du sapin, la tour qu'Henri Lecoq dit s’appeler « Tour de Riom » et son échafaudage médiéval, hourd dans la terminologie de l’architecture militaire (cf. « Vichy et ses environ », Annales scientifiques, littéraires et industrielles de l’Auvergne, Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont-Ferrand, tome 9, 25 décembre 1836, p.528). Lecoq ne mentionne pas la chapelle de style gothique, à gauche, construite une vingtaine d’années après sa visite, en 1858.

Parmi les nombreuses gravures représentant le château citons une vue par le graveur auvergnat d'origine polonaise Adam Pilinski (1810-1887) ainsi qu'une curieuse carte publicitaire en couleurs éditée par le Chocolat Guérin-Boutron (n°66 de la collection, 68*108mm) dont nous ignorons l'auteur (Avis aux collectionneurs pour tout renseignement).

 

Montluçon rue des Serruriers et Eglise Saint Pierre (XIIe siècle)

Eau-forte originale : La feuille h. 93*142, au TC 80*122mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la planche en bas « G Schlumberger » « Montluçon rue des Serruriers et Eglise Saint Pierre (XIIe siècle) » « eau-forte originale ».

L'église Saint-Pierre de Montluçon est une église romane du XIIe siècle.

 

Moulins La Cathédrale, Motifs du côté sud

Eau-forte originale : La feuille h. 140*91, au TC 79*122mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la planche en bas « G Schlumberger » « Moulins La Cathédrale, Motifs du côté sud » « eau-forte originale ».

Nos épreuves : Une en couleurs signée au crayon sous le TC à droite, la seconde en noir et blanc avec la lettre mais sans la signature.

Remarquez l’effet de style de la double vue, générale à gauche, détaillée à droite.

La construction de cette cathédrale gothique, ou basilique Notre-Dame de l'Annonciation, commencée en 1468 fut suspendue en 1508. Reprise dans les années 1850, elle dura près de quarante années jusqu’aux années 1880. Les flèches ainsi que les motifs apparaissent sur des photographies prises par Charles Marville vers 1851. La cathédrale abrite le célèbre triptyque du Maître de Moulins (fin XVe siècle). A l’intérieur également des vitraux, d’une technique assez complexe, reflètent le talent des peintres-verriers des XV° et XVI° siècles.

Moulins Hôtel Demoret et Chapelle Babute

Eau-forte originale : La feuille h. 145*93, au TC 124*80mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la planche en bas « G Schlumberger » « Moulins Hôtel Demoret et Chapelle Babute » « eau-forte originale ».

Nos épreuves : Une en couleurs signée au crayon sous le TC à droite, la seconde en noir et blanc avec la lettre mais sans la signature.

Les bâtiments, construits à la fin du XIVe siècle pour Jean Babute maître d'hôtel du duc Louis II, ont été inscrits aux Monuments historiques par arrêté du 29 mars 1929.

Une photographie, prise au début des années 1910, représente l’hôtel dans le même état (cf. « Les Villes d'Art célèbres Nevers et Moulins » Jean Locquin, Paris Librairie Renouard, H. Laurens, Éditeur, 1913).

Les habitués de l’épicerie, à gauche de large porte cochère en plein cintre, ont cédés le pas à des usagers friands d’une autre nourriture : l’Hôtel Demoret abrite, désormais, la direction des affaires culturelles. Une salle, dite « Citévolution », permet de voir les maquettes et les plans-reliefs réalisés par le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine (CIAP) afin de comprendre l’évolution de la ville.

 

Moulins Jacquemart et sa famille

Eau-forte originale : La feuille h. 142*94, au TC 115*78mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la planche en bas « G Schlumberger » « Moulins Jacquemart et sa famille » « eau-forte originale ». Hist. :  Bibl. :  Notre épreuve :

Nos épreuves : Une en couleurs signée au crayon sous le TC à droite, la seconde en noir et blanc avec la lettre mais sans la signature.

La Tour de l'Horloge, dite « Jacquemart » s’élève dans le quartier de l’ancien Palais Ducal. Le beffroi, reconstruit en 1455, est surmonté d’une de ces familles de bourgeois automates, les « Jacquemards » flamands, dont le père et la mère sonnent les heures et les demies, alors que les quarts sont frappés par le garçon et la fille.

 

Moulins Vieille maison du XVe siècle

Eau-forte originale : La feuille h. 144*96, au TC 124*80mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la planche en bas « G Schlumberger » « Moulins Vieille maison du XVe siècle » « eau-forte originale ».

La vue représente la rue du Vieux Palais. Aujourd’hui, si la maison à colombages existe encore, le restaurant a disparu. Une photographie du début des années 1910 nous permet de reconstituer le texte de la maison au toit et volet verts sur la gauche : « Buvette / Jacquemard » sous la fenêtre, « Restaurant / P. Ligier » au-dessus de la porte fenêtre (cf. Locquin). Aujourd’hui, à la même hauteur de cette dernière, mais à droite, existe une autre brasserie.

Vichy Le Casino

Eau-forte originale : La feuille h. 92*143, au TC 77*128, au CP 85*136mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la cuvette en bas « G Schlumberger » « Vichy Le Casino » « eau-forte originale ».

On devine à droite, les travaux d’agrandissement réalisés en 1901 par Charles Le Cœur qui dota l’ensemble de salons, de déambulatoires, d’un grand hall et d’un théâtre.

Le sculpteur Carrier-Belleuse (1824-1887), en cure à Vichy en 1864 où il ne produisit pas moins de six bustes ainsi qu’une étude pour le buste de l’Empereur, fut chargé par la direction de l’établissement thermal de Vichy de réaliser une statue monumentale ainsi que des cariatides pour le futur Casino dont la construction fut entreprise en 1865 par Charles Badger. Le Casino est devenu aujourd’hui le palais des Congrès.

 

Vichy Le Chalet de l'Empereur

Eau-forte originale : La feuille h. 93*142, au TC 77*127, au CP 85*135mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la cuvette en bas « G Schlumberger » « Le Chalet de l'Empereur » « eau-forte originale ».

Il s’agit du premier chalet construit pour l’Empereur Napoléon III en 1863. Egalement connu sous le nom de « Chalet Marie-louise », il correspond au 109 boulevard des Etats-Unis. Notez la large lucarne de bois qui se dresse sur les combles, deux étroites lucarnes ornent le toit actuellement.

 

Vichy L'Eglise Saint Blaise

Eau-forte originale : La feuille h. 93*144, au TC 76*126, au CP 84*134mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la cuvette en bas « G Schlumberger » « L'Eglise Saint Blaise » « eau-forte originale ».

Vue de l’ancienne église romane avant que les architectes Antoine Chanet et Jean Liogier y adossent sur sa plus grande longueur un édifice en béton, l’église Notre-Dame-des-Malades, entre 1925 et 1931. Sur la droite, une des sept tours de la ville, disparue en 1987. Voir Trois belles eaux-fortes bourbonnaises de Ch. Jaffeux (1902-1941).

 

Vichy La Maison du Baillage

Eau-forte originale : La feuille h. 143*95, au TC 126*78, au CP 134*84mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la cuvette en bas « G Schlumberger » « Vichy La Maison du Baillage » « eau-forte originale ».

Notre épreuve : Couleurs Signée au crayon sous le TC à droite.

Cette construction en pierre, édifiée, à la fin du XVe siècle, sur les anciens remparts de Vichy est également dénommée Castel Franc. De 1801 à 1822, le bâtiment devient le siège de la mairie de Vichy.

 

Vichy Parc et Source des Célestins

Eau-forte originale : La feuille h. 95*144, au TC 76*127, au CP 83*134mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la cuvette en bas « G Schlumberger » « Vichy Parc et Source des Célestins » « eau-forte originale ».

L’artiste a choisi de ne pas montrer les vestiges du couvent des Célestins fondé en 1410 et démoli en 1795 après avoir été la mairie. Les restes sont situés en hauteur à droite de la source. La source des Célestins est une source froide (17,3°) destinée à soigner les troubles digestifs. Elle est déclarée d'intérêt public par un décret impérial le 23 janvier 1861.

 

Vichy Le Pavillon Sévigné

Eau-forte originale : La feuille h. 92*142, au TC 77*127, au CP 85*133mm. Les indications suivantes sont imprimées dans la cuvette en bas « G Schlumberger » « Vichy Le Pavillon Sévigné » « eau-forte originale ».

Notre épreuve : Couleurs.

Sur le même axe (boulevard Kennedy) que les précédents bâtiments, le pavillon Sévigné évoque les séjours vichyssois, en 1676 et en 1677, de la marquise de Sévigné qui suivait une cure afin de soigner ses rhumatismes.

 

Cette notice (créee le 07 août 2009 et mise à jour le 30 septembre 2009) s'inscrit dans notre essai d'un "Index des peintres en Auvergne et Bourbonnais". Si vous disposez de documents, informations ou œuvres, vous pouvez nous contacter par courriel en cliquant sur ce lien ou en recopiant l'adresse à partir de votre messagerie.

 

L'utilisation et la reproduction, totale ou partielle, de la présente notice, et plus généralement des notices contenues sur ce site, ainsi que les reproductions des œuvres qui nous appartiennent, sont soumises à nos Conditions Générales d'Utilisation.

 

 

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G
<br /> Bonjour,<br /> quelques renseignements concernant mon grand-père par adoption,G. Schlumberger, date de naissance 16 septembre 1869 date de décés<br /> 6 mai 1962, pour plus d'infos ns contacter<br /> <br /> <br />
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