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Blog d'HABEO Art et Estampes

Léon Barillot (1844-1929) en Auvergne

9 Novembre 2009 , Rédigé par Hughes Brivet Publié dans #Artistes peintres en Auvergne

Biographie

Récompenses & distinctions

Barillot & l’Auvergne

Le Gué de Las-Laudie le jour du marché d'Aurillac (1878)

Bibliographie

 

Peintre animalier et paysagiste français, Graveur à l’eau-forte, Léon Barillot est né en Lorraine, à Montigny-lès-Metz, le 11 octobre 1844. Élève de Christophe Cathelinaux (1819-1883) et de Bonnat (1833-1922) à partir de 1872, il débute au Salon des Champs-Élysées en 1869. Il restera fidèle à ce salon devenu celui de la Société des Artistes Français, et dont il deviendra membre du jury et de la Commission de défense de la propriété artistique, jusqu’à sa mort.  Son élection, en 1914, comme membre du jury avec 1070 voix sur 1499 témoigne de l'estime de ses pairs. Il est également membre de l’Association des artistes peintres ou Société Taylor du nom de son fondateur.

Barillot décède à Paris le 8 février 1929.

Éditées par Cadart, les gravures de Barillot ont été publiées dans « L'Illustration nouvelle » ainsi que dans les albums de L’Eau-forte (1878 et 1881) ; Certaines ont paru dans les revues « L’Artiste », et « L’Art ». L'Album Mariani l'insére dans ses Figures Contemporaines et publie la gravure ci-contre.

 

Parmi ses interprètes, nous avons rencontré les graveurs Tony Beltrand, Alfred Boilot, Alphonse-Joseph Coret, Charles Courty, Narcisse-Désiré Demarquet-Crauk, Eugène Dété.

 

 

            1878, Médaille d’Honneur (salon de Saint-Germain en Laye)

            1880, Médaille 3ème classe

            1884, Médaille 2ème classe

            1884, Médaille d’or (Exposition du Cristal Palace, Londres)

            1888, Médaille d’or (Melbourne)

            1889, Médaille d’or (Exposition Universelle)

            1895, Chevalier de la Légion d'Honneur

            1900, Médaille d’or (Exposition Universelle)

 

Ses œuvres sont visibles dans les musées d’Amiens, de Bourges, du Havre, de Lille, de Nancy, de Paris (Luxembourg), de Rouen.

 


 

  Les toiles "auvergnates" de Barillot datent de la fin des années 1870. Dans "Les peintres dessinés par eux-mêmes", Bertrand rapporte que Barillot, lors de son séjour dans le Cantal en 1876, fût arrêté comme espion prussien.

Eau-forte originale : La feuille h. 260*340, au TC 150*207, au CP 185*238mm. Signée dans la planche en bas à droite. Les indications suivantes sont imprimées dans la cuvette, au-dessus du Trait Carré au centre « Salon de 1878 », sous le TC à gauche « L. Barillot, pinx et sc » à droite « Imp. Vve A. Cadart, Paris », en dessous centrée « LE GUÉ DE LAS-LAUDIES LE JOUR DU MARCHÉ D'AURILLAC ».

Hist. : Le tableau est exposé au salon de 1878 (n°107 du livret), alors que la gravure, tirée pour l’« Album Boetzel » et « l’Illustration Nouvelle » est présentée au salon de 1879. La critique salue cette œuvre « les débuts (de M. Barillot) ont promis un bon peintre d’animaux. Il continue heureusement ses débuts cette année : n°167, un Gué de Laslandie (sic) ». Réexposée en 1888 à Melbourne (Australie), la toile est récompensée par une Médaille d'Or. 

Bibl. :   Bertall, « Le Salon de 1878 », L’Artiste, août 1878, p.83.

Bellier, Auvray, « Dictionnaire général des Artistes de l’École Française », 1882, Suppl., p.38.

Martin Hardie « Catalogue of prints I. Modern etchings of the foreign schools in the National Art Library Victoria and Albert Museum London » printed for his Majesty's Stationery Office, by Wyman and Sons, limited, fetter lane, b.c. 1903, p.21.

            C.-E. Curinier. « Dictionnaire National des Contemporains ». Paris, Office Général d’Edition, de Librairie & d’Imprimerie, 1914-1918, tome 1, p.240.

« Inventaire du fonds français après 1800 ». 1930, vol.1, p.326.

Gérald Schurr, « Les Petits Maîtres de la peinture 1820 1920, valeur de demain », Les Éditions de l'Amateur, t. IV, Paris 1979.

Notre épreuve : Tirée par Vve A. Cadart,

 

 

 

Le Gué de Caumont-Itrac (Cantal).

En décembre 2005, nous avons découvert lors d’une vente de l’étude Deburaux et Associés à Paris un autre gué, celui du lieu-dit de Caumont sur la rivière de l'Authre, près du village d’Ytrac dans le Cantal. Estimée entre 4500 et 6000€, cette huile sur toile (70*103cm) a été adjugée 4300€.

 

Barillot- Gué de Caumont Itrac

 

Bergère à Ytrac (1877)

Plus récemment, nous avons pu acquérir un dessin à l'encre (11*20 cm, situé et daté en bas à gauche " Ytrac 30 octobre 1877  ", signé en bas à droite) représentant une bergère debout, appuyée sur son bâton dans le dos, gardant ses moutons dans une prairie.

 

barillot-leon-dessin-bergere-ytrac-cantal-auvergne-1877 alc

 

 


            Bellier, Auvray, « Dictionnaire général des Artistes de l’École Française », 1882, Suppl., p.38.

            Théodore Guédy, « Nouveau dictionnaire des Peintres anciens et contemporains », Deplanche Imp., 1882, p.59.

           C.-E. Curinier. « Dictionnaire National des Contemporains ». Paris, Office Général d’Edition, de Librairie & d’Imprimerie, 1914-1918, tome 1, p.240.

           « Inventaire du fonds français après 1800 ». 1930, vol.1, p.326.

           Gérald Schurr, « Les Petits Maîtres de la peinture 1820 1920, valeur de demain », Les Éditions de l'Amateur, t. IV, Paris 1979.

 

 

Cette notice (créée le 9 novembre 2009 & mise à jour le 27 ovtobre 2012) s'inscrit dans notre essai d'un "Index des peintres en Auvergne et Bourbonnais". Si vous disposez de documents, informations ou oeuvres, vous pouvez nous contacter par courriel en cliquant sur ce lien ou en recopiant l'adresse à partir de votre messagerie.

Voir notre Catalogue des oeuvres disponibles.

     Des ventes ou échanges d'oeuvres de Léon Barillot (dessins, estampes, tableaux) peuvent être en cours.

L'utilisation et la reproduction, totale ou partielle, de la présente notice, et plus généralement des notices contenues sur ce site, ainsi que les reproductions des œuvres qui nous appartiennent, sont soumises à nos Conditions Générales d'Utilisation.

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C
Les différentes biographies qu'on retrouve sur ses premières années, jusqu'en 1872, sont généralement inexactes et imprécises. Par exemple, en ne se fiant que sur le catalogue du Salon, elles constatent que le nom de BONNAT est adjoint à celui de CATHELINAUX uniquement à compter de l'édition 1873. Mais en fait, d'une part, elles ignorent qu'entre les deux, il est passé par SUISSE et d'autre part qu'il est peut-être devenu élève de BONNAT peu après son arrivée à Paris, en 1869 ou 1870. Remarquez déjà que BARILLOT a la même adresse dans le catalogue 1870 et celui de 1872, ce qui témoigne pour le moins d'une certaine continuité dans ses habitudes malgré la guerre qui l'avait contraint de rentrer à Metz entre temps. Ces biographies négligent aussi sa petite enfance passée à Sommerécourt, à la limite entre la Haute-Marne et les Vosges, chez son grand-père maternel, d'où très certainement son goût pour les vaches et la campagne. Ce n'est pas à Montmartre qu'il aura chopé ce virus ^^ En tout cas, cela explique ses nombreuses toiles citant Sommerécourt (moins de 300 habitants à l'époque, 81 en 2019), la Haute-Marne ou la Lorraine en général.<br /> Voyez plutôt L'Estafette 17/05/1880 & Le Siècle 14/09/1911 (sur Retronews).<br /> Petit détail : BONNAT sera le témoin de mariage de BARILLOT en 1887.<br /> BARILLOT a entre autres également peint "Le Vieux Montluçon" pour en rester à ses œuvres auvergnates.
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H
Bonjour Merci pour ces précisions. Surtout d'avoir mentionné l'oeuvre sur Montluçon dont je ne connaissais pas l'existence. Artistiquement votre