Léon Barillot (1844-1929) en Auvergne
Le Gué de Las-Laudie le jour du marché d'Aurillac (1878)
Peintre animalier et paysagiste français, Graveur à l’eau-forte, Léon Barillot est né en Lorraine, à Montigny-lès-Metz, le 11 octobre 1844. Élève de Christophe Cathelinaux (1819-1883) et de Bonnat (1833-1922) à partir de 1872, il débute au Salon des Champs-Élysées en 1869. Il restera fidèle à ce salon devenu celui de la Société des Artistes Français, et dont il deviendra membre du jury et de la Commission de défense de la propriété artistique, jusqu’à sa mort. Son élection, en 1914, comme membre du jury avec 1070 voix sur 1499 témoigne de l'estime de ses pairs. Il est également membre de l’Association des artistes peintres ou Société Taylor du nom de son fondateur.
Barillot décède à Paris le 8 février 1929.
Éditées par Cadart, les gravures de Barillot ont été publiées dans « L'Illustration nouvelle » ainsi que dans les albums de L’Eau-forte (1878 et 1881) ; Certaines ont paru dans les revues « L’Artiste », et « L’Art ». L'Album Mariani l'insére dans ses Figures Contemporaines et publie la gravure ci-contre.
Parmi ses interprètes, nous avons rencontré les graveurs Tony Beltrand, Alfred Boilot, Alphonse-Joseph Coret, Charles Courty, Narcisse-Désiré Demarquet-Crauk, Eugène Dété.
1878, Médaille d’Honneur (salon de Saint-Germain en Laye)
1880, Médaille 3ème classe
1884, Médaille 2ème classe
1884, Médaille d’or (Exposition du Cristal Palace, Londres)
1888, Médaille d’or (Melbourne)
1889, Médaille d’or (Exposition Universelle)
1895, Chevalier de la Légion d'Honneur
1900, Médaille d’or (Exposition Universelle)
Ses œuvres sont visibles dans les musées d’Amiens, de Bourges, du Havre, de Lille, de Nancy, de Paris (Luxembourg), de Rouen.
Les toiles "auvergnates" de Barillot datent de la fin des années 1870. Dans "Les peintres dessinés par eux-mêmes", Bertrand rapporte que Barillot, lors de son séjour dans le Cantal en 1876, fût arrêté comme espion prussien.
Eau-forte originale : La feuille h. 260*340, au TC 150*207, au CP 185*238mm. Signée dans la planche en bas à droite. Les indications suivantes sont imprimées dans la cuvette, au-dessus du Trait Carré au centre « Salon de 1878 », sous le TC à gauche « L. Barillot, pinx et sc » à droite « Imp. Vve A. Cadart, Paris », en dessous centrée « LE GUÉ DE LAS-LAUDIES LE JOUR DU MARCHÉ D'AURILLAC ».
Hist. : Le tableau est exposé au salon de 1878 (n°107 du livret), alors que la gravure, tirée pour l’« Album Boetzel » et « l’Illustration Nouvelle » est présentée au salon de 1879. La critique salue cette œuvre « les débuts (de M. Barillot) ont promis un bon peintre d’animaux. Il continue heureusement ses débuts cette année : n°167, un Gué de Laslandie (sic) ». Réexposée en 1888 à Melbourne (Australie), la toile est récompensée par une Médaille d'Or.
Bibl. : Bertall, « Le Salon de 1878 », L’Artiste, août 1878, p.83.
Bellier, Auvray, « Dictionnaire général des Artistes de l’École Française », 1882, Suppl., p.38.
Martin Hardie « Catalogue of prints I. Modern etchings of the foreign schools in the National Art Library Victoria and Albert Museum London » printed for his Majesty's Stationery Office, by Wyman and Sons, limited, fetter lane, b.c. 1903, p.21.
C.-E. Curinier. « Dictionnaire National des Contemporains ». Paris, Office Général d’Edition, de Librairie & d’Imprimerie, 1914-1918, tome 1, p.240.
« Inventaire du fonds français après 1800 ». 1930, vol.1, p.326.
Gérald Schurr, « Les Petits Maîtres de la peinture 1820 1920, valeur de demain », Les Éditions de l'Amateur, t. IV, Paris 1979.
Notre épreuve : Tirée par Vve A. Cadart,
En décembre 2005, nous avons découvert lors d’une vente de l’étude Deburaux et Associés à Paris un autre gué, celui du lieu-dit de Caumont sur la rivière de l'Authre, près du village d’Ytrac dans le Cantal. Estimée entre 4500 et 6000€, cette huile sur toile (70*103cm) a été adjugée 4300€.
Plus récemment, nous avons pu acquérir un dessin à l'encre (11*20 cm, situé et daté en bas à gauche " Ytrac 30 octobre 1877 ", signé en bas à droite) représentant une bergère debout, appuyée sur son bâton dans le dos, gardant ses moutons dans une prairie.
Bellier, Auvray, « Dictionnaire général des Artistes de l’École Française », 1882, Suppl., p.38.
Théodore Guédy, « Nouveau dictionnaire des Peintres anciens et contemporains », Deplanche Imp., 1882, p.59.
C.-E. Curinier. « Dictionnaire National des Contemporains ». Paris, Office Général d’Edition, de Librairie & d’Imprimerie, 1914-1918, tome 1, p.240.
« Inventaire du fonds français après 1800 ». 1930, vol.1, p.326.
Gérald Schurr, « Les Petits Maîtres de la peinture 1820 1920, valeur de demain », Les Éditions de l'Amateur, t. IV, Paris 1979.
Cette notice (créée le 9 novembre 2009 & mise à jour le 27 ovtobre 2012) s'inscrit dans notre essai d'un "Index des peintres en Auvergne et Bourbonnais". Si vous disposez de documents, informations ou oeuvres, vous pouvez nous contacter par courriel en cliquant sur ce lien ou en recopiant l'adresse à partir de votre messagerie.
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