Robert Liris et Gilles de Rais à St Pourçain le 4 juin 2013
La Maison de la Lithographie et Gilles Charmat accueilleront le psycho-historien pour une causerie sur le « magicien de la mort » ; Robert Louis Liris évoquera, à travers le destin du seigneur criminel Gilles de Rays, du religieux, du satanique et du magique chez les nobles, les ecclésiastiques et les Templiers au Moyen Age tardif : le spectacle révélé de l’A-rebours.
Le 4 juin 2013 à 21 heures
MAISON DE LA LITHOGRAPHIE
7 rue de la Vigerie
03500 St-Pourçain-sur-Sioule
L’actualité 2013 de Robert Liris est particulièrement riche en rendez-vous :
Historique, avec la version française de son ouvrage « À la recherche de l’identité européenne » chez Pesic & sinovi à Belgrade, également éditeur de la traduction serbe et du précédent ouvrage de Robert Liris « L'Ordinaire de Vichy 1940-1942… » (2011, 157p. 19*14 cm) ; l’auteur a, début mai, donné une conférence avec la présence des conseillers culturels et économiques de l’Ambassade Serbe en France au Centre culturel serbe de Paris sur ce thème : la recherche balkanique de la plus ancienne identité européenne. Sur 202 pages, Robert Liris brise, à la suite du professeur Radivoje Pesic, « la conspiration du silence » d’avant l’Histoire : « L’illusion de l’histoire est en partie fondée sur l’impression fausse que nous conservons notre identité au cours du temps ; ce n’est pas vrai pour l’instant qui, à la façon de l’électron, est un brouillard instable. L’Histoire courte, Short History, prétend conserver une identité de l’être à forme humaine dans un déroulement du temps limité par l’écriture d’une histoire partagée en périodes par des universitaires ; La Deep History a le mérite d’aller au commencement des commencements, Astrophysiciens de l’histoire depuis l’énigme d’une origine imaginée, les nouveaux historiens apercevront enfin de longues traces de lumières d’esprit là où les compilateurs savants et courbés sur le présent ne voient que d’obscures ruines irradiées par les « rouges fins d’empire » ».
Ndlr : Cette préscience du premier Balkan dans la vieille Europe aurait-elle guidée Napoléon III qui lâcha sur l’Europe centrale ses troupes de scientifiques et de peintres ethnographes (Valério et ses « Provinces Danubiennes ») comme il le fit sur l’Auvergne pour trouver les ruines de Gergovie sous les murs de Merdogne ?
Artistiques, avec la publication d’un essai critique et poétique de l’œuvre récente du peintre auvergnat d’origine serbe Slobo : « SLOBO L'Explorateur imaginaire - Entre matière et mémoire le paradis n'est jamais loin… » (2013, 98p. 226*227 mm) : écrits et choix de textes d’un ami qui soutient, depuis trente ans et le recueil « Adieu Cosmos, compagnon de Sirius », le danubien égaré en pays Arverne, ressourcé/reconstitué par les forces telluriques des laves du Puy de Dôme.
Poétiques, avec sa participation au numéro 23 des Cahiers du Sens 2013, « La Colère » par Jean-Luc Maxence et Danny-Marc. L’ouvrage peut être commandé sur le site de l’éditeur Le Nouvel Athanor.