Vichy, Le Rire et le lyonnais Abel Faivre en 1909
Première de couverture de l'Hebdomadaire humoristique paraissant le samedi illustrée par une zincographie en couleurs d’après un dessin (220*193 mm) d’Abel Faivre (1867 † 1945) intitulée « VILLES D’EAUX » avec la légende :
« - Moi, je vais à Vichy… Quel dommage que vous n’ayez pas aussi une maladie de foie ! ».
Le numéro contient également des hors texte couleurs de Burret, de Poulbot et de Petitjean ainsi que de nombreuses illustrations noir et blanc de Hemard et Guillaume (Nouvelle série N° 336 du 10 juillet 1909 Paris, Juven, 1909, broché couverture souple in 4 d'environ 16 pages (315*235 mm).
Bibl. : I.F.F. n°32c ;
Né dans une famille bourgeoise de Lyon[1] le 30 mars 1867, élève de Jean-Baptiste Poncet (1827 † 1901) à l'École des beaux-arts de Lyon (1882-1885) puis de Jules Lefebvre (1836 † 1911) et de Benjamin Constant (1845 † 1902) à l'Académie Julian à Paris ainsi que de Renoir (1841 † 1919, Jules-Abel Faivre expose au Salon de Paris à partir de 1892 et obtient une médaille de 3ème classe (1894) ainsi qu’une mention honorable (Exposition Universelle de 1900) avant d’être nommé Chevalier de la Légion d’Honneur (1906).
Sa carrière de dessinateur humoriste date de 1895, année de ses débuts avec Le Rire ; il livre également, jusqu'en 1942, ses dessins « spirituels et personnels accompagnés d'une légende mordante » à L’Assiette au beurre, à La Baïonnette, à Candide, à l'Écho de Paris, au Figaro, à la Gazette du Bon Ton, au Journal et participe au Salon des Humoristes.
En compagnie du peintre et graveur d’origine bourbonnaise, Lopisgich (1854 † 1913), il anime les soirées de la Société du Cornet, association qui compte parmi ses invités ou membres d’autres auvergnats et bourbonnais : le peintre René Andreau (Moulins 1870 † 1945), Jean le fils du graveur Marcellin Desboutin, le peintre et graveur Armand Segaud (Moulins 1875 † 1956), le peintre illustrateur Louis Tinayre (1861 † 1942), Pierre Trimouillat[2].
Ami de Madame Clementel, il participe avec 31 autres artistes, lors de la première Guerre Mondiale, à la constitution d'un portefeuille de lithographies vendu au profit des orphelins de la guerre du personnel des P.T.T.
Abel Faivre décède à Nice (Alpes-Maritimes) en août 1945.
Musée : Castres, Lyon, Paris (Orsay)
Bibl. : Bénézit, Vol.5, pp.269-270 : Osterwalder Marcus, « Dictionnaire des illustrateurs 1800-1914 », Ides et Calendes, Tome I, p.351 ; I.F.F. Vol.7, pp.394-450 ;
[1] Fils et frère de médecins ; Faivre produira un album consacré à cette profession « Les Médecins » (1902).
[2] Fonctionnaire, poète et chansonnier, né à Moulins (Allier) en 1858 et mort à Paris le 5 janvier 1929.
Cette notice, créée le 11 janvier 2013 et modifiée le 24 février 2013, s'inscrit dans notre "Essai d'un Index des Peintres en Auvergne et Bourbonnais". Si vous possédez des informations sur Edith Desternes, documents ou œuvres, merci de me contacter en cliquant sur ce lien ou en recopiant l'adresse de ce lien à partir de votre messagerie.
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