Henri Harpignies Peintre paysagiste et aquarelliste
Peintre paysagiste et aquarelliste français, Henri-Joseph Harpignies est né à Valenciennes le 28 juin 1819. Élève de Jean Achard (1807-1884), influencé par Corot (1796-1875), il parcourt le Bourbonnais surtout dans les environs de Hérisson, le Nivernais ainsi que l’ Auvergne d’où il rapporte ses œuvres majeures. Henri-Joseph Harpignies décède à Saint-Privé (Yonne) le 28 août 1916. Son oeuvre tout en rudesse ou robustesse convient aux sols, arbres [1], paysages malgré un coloris simplifié.
- Médaillé en 1866, 1868, 1869.
- 1875, Chevalier de la Légion d'honneur.
- 1878, Médaille de 2ème classe.
- 1897, Médaille d’honneur.
Parmi ses tableaux marquants on peut citer :
- Soir sur les bords de la Loire (1861)
- Lisière de bois sur les bords de l'Allier (1861), son premier succès au Salon (Exposé au Salon de la Société des Artistes français en 1903).
- Les Corbeaux (1865).
- Le Soir (1866).
- Ruines du château d’Hérisson 1872.
- Le Saut-du-Loup (1873) son chef d’œuvre.
- Vallée Égèrie, panneau exposé au Salon en 1870 et destiné à l'Opéra Garnier.
- Bords de l’Aumance (1874).
- Chênes de Château-Renard (1875).
- La Loire (1882).
- Vue de Saint-Privé (1883).
- Le Soir dans la campagne de Rome, (1886), médaillée au Salon.
- Crépuscule souvenir de l’Allier (1890 Salon des Champs-Elysées).
- Effet de Soleil (1890 Salon des Champs-Elysées).
- Bords du Rhone (1897), médaillée d’honneur au Salon des Champs Elysées.
- Foire au bétail à Herisson (1876), aquarelle et mine de plomb, musée du Louvre département des Arts graphiques.
Le Musée des Beaux-arts de la ville de Paris posséde un ensemble de vingt-cinq aquarelles, donnèes par l’artiste, des diverses époques.
- Charles Saunier, «La peinture au XIXe siècle», Larousse, Coll. Anthologie d'art français, tome I p. 121.
- Jules Antoine, «Galerie Petit : exposition des aquarellistes», in La Plume du 15 février 1891 pp.98-99.
[1] «Harpignies qui, d’une main ferme et d’un dessin serré, profile toujours ses arbres bien français… aime… à rappeler qu’un temps fut où ces mêmes beaux arbres … étaient, sept fois de suite, consignés à la porte du Salon», cf. Henri Cochin, «Quelques réflexions sur les Salons», in Gazette des Beaux-arts du 1er juin 1903, pp.448.
[2] L’Artiste 1889 S1 p.59.